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25 juillet 2011

D33'... Subjonctif II à tous les temps

On l'a vu dans divers exemples (> D33), le conditionnel français se traduit en allemand par le subjonctif II, présent, passé ou encore futur. 

Pour les conjugaisons à l'INDICATIF, cliquer sur le tag "D... récapitulatif" puis sur les liens D8, D10, D20... D11 aussi.


> Le présent du subjonctif II se construit de façon analogue au prétérit du verbe,
                      radical (+ t) + terminaison  -e / -est / -e / -en / -et / -en.

 Tableaux et conclusions élaborés d'après "Harrap's verbe allemands".


a / Pour les auxiliaires et verbes forts, on ne peut pas le confondre avec le prétérit :

Subj-II Auxiliaires

Subj-II v forts

Le -e s'intercale ici entre le radical et les terminaisons du prétérit.
Dans ces deux premier cas, c'est le radical du prétérit (avec ou sans inflexion) qui sert
.


b / Pour les verbes de modalité, hormi sollen, et les verbes vraiment mixtes, pas de confusion avec le prétérit non plus :

Subj-II v de modalité
Subj-II v mixtes

       On observe là encore que les verbes de modalité (règle du double-infinitif mise à part) se conjuguent de façon similaire aux verbes mixtes ou faibles :  hormi pour pour mögen, bringen et denken (radicaux en -ch avec inflexion au subj. II), on utilise le radical de l'infinitif (+ t et term.).


c/ ! Pour les verbes faibles, le radical du verbe ne change pas : Présent du subjonctif II et prétérit (de l'indicatif) se confondent, alors on remplace le présent par le futur du subjonctif II :
              auxiliaire werden au présent du Subj. II (würde..) + infinitif du verbe.

NB : Pour sollen cependant, on conserve le présent du subj. II, le contexte permettant de traduire. 


> AUTRES TEMPS du subjonctif II
    Le  futur   avec "würde" + infinitif  remplace le présent dans la langue parlée pour tous les verbes autres que les auxiliaires de conjugaison et de mode (sein, haben et werden ; können, dürfen, müssen, sollen et mögen).  Le présent du subj. II des verbes forts peut se voir à l'écrit (courrier formel, littérature...).

   Le passé du subjonctif II se déduit tout naturellement du parfait (ou plus-que-parfait) du verbe en mettant l'auxiliaire utilisé au présent du subj. II : 
                 "hätte / wäre"+ participe passé du verbe      ou éventuel double-infinitif.


Attention aux concordances de temps !       Contrairement au français,
          on emploie le subj. II en allemand pour la condition autant que pour sa conséquence
.

     Hätte ich den Arm nicht in Gips, würde ich gern mitkommen   [ou : ..., käme ich gern mit].
                                       Si je n'avais pas le bras dans le plâtre, je viendrais volontier (avec toi / vous)
     Condition au présent ou futur du subj.II (imparfait de l'indicatif en français)
                                     => conséquence au présent / futur du subj.II (conditionnel présent en français)
.

     Hätte ich den Arm nicht in Gips gehabt, wäre ich gern mitgekommen.
                                                      Si je n'avais pas eu le bras dans le plâtre,  je serais volontier venu(e).
     Condition au passé du subj.II ((imparfait ou) plus-que-parfait de l'indicatif en français)
                                    => conséquence au passé du subj.II      (conditionnel passé en français)
.

   Dans chacune de ces deux phrases, le verbe ou auxiliaire conjugué de la principale würde / wäre  est bien en deuxième position - après la virgule (obligatoire ici) et juste devant son sujet - car la proposition conditionnelle occupe la première place.


   La condition "Hätte ich den Arm nicht in Gips"  peut aussi être énoncée par une proposition subordonnée (ou dépendante) introduite par la conjonction wenn (si) et dans ce cas, la partie conjuguée du verbe se retrouve en fin de subordonnée :
                      Wenn ich den Arm nicht in Gips hätte, würde ich gern mitkommen.
Dans ce cas, on peut aussi inverser l'ordre des propositions (principale devant la subordonnée) sans oublier la virgule qui les sépare :
                     Ich würde gern mitkommen, wenn ich den Arm nicht in Gips hätte.

Transformons la phrase pour avoir un double infinitif (mitkommen können, au passé) :

                  Wenn ich den Arm nicht in Gips gehabt hätte, hätte ich ja mitkommen können.
                          Si je n'avais pas eu le bras dans le plâtre,                  j'aurais - effectivement - pu venir.


Sinon, je ne sais pas si la formulation suivante est correcte en allemand (langage familier ?) :
                             Ohne Gips um den Arm wäre ich gern mitgekommen.
                                       Sans mon plâtre au bras, je serais volontier venu(e).
    Pas de virgule en allemand car il n'y a qu'une proposition indépendante ici
.

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