Le 8e côté ouest

Grosses mailles, côté sud-ouest de Monplaisir / Sans Souci, nouveau quartier M. Berliet et Grand Trou, de part et d'autre du grand cimetière de la Guillotière
                                                     [photo prises lors de différents passages par là] :
 

Sacré - de toute foi - et/ou païen (religieux et profane) se côtoient : tolérance et respect de/pour chacun.
mur de l'Auberge Savoyarde peint par 7e Sens en 1998, par V. Ducaroy en 2016.

L'horloge de l'école - datant de 1909 - n'est pas du tout à l'heure ou même arrêtée, comme bien des horloges publiques d'ailleurs. Et pourquoi photographier une fenêtre ? __ parce qu'elle est "lyonnaise" avec sa jalousie et ses ferronneries (garde-corps et lambrequin pour cacher le store).
 

Je ne suis pas pratiquante mais reste attachée aux églises en tant que patrimoine : là où il y a un village français ou un quartier assez ancien, il y a une église en son cœur. L'école républicaine a plus ou moins pris le relai et c'est bien (si l'E.N. ne ferme pas l'école). Quel est le cœur de tel ou tel nouveau quartier urbain ? Qu'est-ce qui en fait le lien social ? tel commerce de proximité ou marché ? un square ombragé (où on pourrait jouer au boules ?) ? un bowling ? un club sportif, une association culturelle, un lieu de culte (qui n'isolerait pas des autres) ? 
Ce que j'aime dans les madones, c'est qu'elles veillent sur tous, en bonnes mères. Pourtant, malheureusement, certaines femmes encouragent des actes barbares (Reposez en Paix A. Beltrame et autres victimes) ou en font elles-mêmes. Reste l'espoir : j'ai vu en passant par là que la Fédération des Français Musulmans a mis ses drapeaux - français - en berne.
 

(lien intergénérationnel illustré ici ; interculturel aussi dans le discours et les faits, j'espère)

La clinique Saint-Vincent-de-Paul date de 1850 (en reconversion),
la deuxième église St Vincent de P. de 1928 (bombardée, reconstruite entre 1949 et 1951),
l'école (groupe scolaire Philibert Delorme) d'avril 1887.
 

Les maisons aux toits de tuiles sont-elles en voie de disparition à Lyon ? Les petites maisons de plain-pied sont particulièrement rares ici. Dans une rue du "Grand-Trou", j'en ai vu une vraiment charmante avec un petit jardin fleuri devant - non mitoyenne avec une autre - sur le point d'être étouffée par le bâti tout autour. Elle mériterait d'entrer au patrimoine de ce quartier.