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8 juin 2019

Ronflements

Oui, bien sûr, c'est pénible et difficile de s'endormir à côté de quelqu'un qui ronfle. Mon mari et moi avons tous les deux cette fâcheuse tendance. À cause de cela, mais aussi de quelques éclats de voix du "gameur" dans la chambre voisine et des bruits de la rue quand on laisse la fenêtre ouverte, mon mari a pris l'habitude de dormir avec des bouchons d'oreilles. Moi pas, car c'est plutôt rassurant de dormir au côté de quelqu'un qui respire un peu fort.


C'est impossible de bien dormir lovés l'un contre l'autre tout au long de la nuit. C'est même plutôt l'inverse : on s'endort en se tournant le dos pour ne pas envoyer son souffle sur son voisin ou sa voisine. C'était déjà comme cela quand je dormais avec Ninette, ma belle-sœur. Et si elle se mettait sur le dos en levant les genoux, je tapais sur le drap entre nous pour rester couverte, sans courants d'air sur les reins. Enfin, bref !


Le cerveau de la dormeuse entend-il toujours le souffle régulier du cher endormi à côté ? De la même façon que notre cerveau peut nous éveiller en entendant un bruissement insolite dans la maison, nous incite-t-il à nous tourner quand la respiration de l'autre se fait inaudible, ce qui incite ce dernier à reprendre un souffle plus fort et/ou bouger aussi, même endormi(s) ?


Cette question, je me la pose encore plus fréquemment depuis la chute de vélo de mon mari dimanche dernier (seul, au début de son tour habituel). Plus de peur que de mal, heureusement. Il se retrouve avec de "belles" contusions sur le côté gauche et le bras en écharpe semi-rigide, mais sa mémoire a fait un blackout préventif et il ne sait absolument pas, nous ne savons pas pourquoi il est tombé, a basculé à la descente de son deuxième trottoir (comprenant une bande cyclable). Un monsieur - dont je n'ai pas pensé à demander le nom - m'a ramené le vélo en me disant que mon mari s'était relevé tout seul, avait été pris en charge par les pompiers et emmené à l'hôpital. Traumatisme crânien, léger grâce au casque qu'il portait. Un autre témoin, celui qui a appelé le 15, a pris des nouvelles. Domi a très bien su dire aux pompiers son nom, son adresse et sa date de naissance (comme un soldat qui annonce son nom et son matricule ?). Je l'ai ramené de l'hôpital l'après-midi-même. Mais bizarrement, depuis ce jour-là, il ronfle moins me semble-t-il !


À quiconque me rappelle que Domi a failli mourir, je dis : "Il est vivant et y'aura pas de séquelles, alors arrête de ruminer cette éventualité". Quand il reprendra ses tours de vélo à l'automne (ou plus tard), on verra s'il souhaite être accompagné.

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