Plan légendé

Rappel : Ce plan n'est pas au mur mais au sol (LPA Terreaux), redressé ici pour le légender.

Quand ?   __ entre les constructions du pont d'Aînay (1745-49) et du pont Morand (1775).
  Autour de 1760 donc. Le pont de l'Archevêché est encore en bois et si le pont Saint Vincent - le 2e aussi - a été emporté par une crue, sa reconstruction est en projet et il figure sur le plan. Le vieux pont du Change ou pont de pierre - qui a plus de 700 ans - sera détruit en 1842 suite à la grande crue de novembre 1840 (nouveau pont construit légèrement en aval en 1843 et détruit en 1974).
   L'Hôtel de Ville va avoir cent ans et Bellecour n'est plus un pré depuis plus de cent-cinquante ans (place "royale" inconstructible depuis la fin de l'année 1658). En haut de la colline de Fourvière se trouvent les chapelles de Marie et de St Thomas où, chaque 8 septembre depuis le voeux des Échevins de 1643 *, a lieu la bénédiction de la ville. La Vierge Dorée du sculpteur Fabisch ne sera installée sur le (nouveau) clocher et inaugurée qu'en 1852 (d'où les illuminations avec des lumignons aux fenêtres de Lyon chaque 8 décembre) et la première pierre de la basilique posée vingt ans plus tard.
   Saint Georges - autour de sa vieille église en face de l'abbaye d'Aînay - est devenu au cours du siècle précédent un haut lieu de la soierie lyonnaise, mais reste un quartier populaire avec son port, ses pêcheurs, ses artisants et ses ouvriers agricoles, d'autant plus que les canuts commencent à s'installer à la Croix-Rousse. La Guillotière n'est encore qu'un modeste faubourg de Lyon, entouré de champs et de pâturages, et quelques vignes sont cultivées sur les pentes des collines environnantes, par les Chartreux entre autres (Le beaujolais est alors, à proprement dit, "le 3e fleuve de Lyon").