Mes Journées du Patrimoine (3/3)

Dimanche après-midi en Presqu'île (qui est toute en travaux). La pluie était attendue et je n'ai pas eu trop chaud en faisant la queue devant l'opéra.
Trois quarts d'heure d'attente seulement (la chance !) pour une heure de visite. Ma curiosité a été satisfaite, mais j'ai été déçue que le circuit ne nous fasse pas côtoyer les muses, et puis j'en suis sortie avec comme une envie de chanter "en rouge et noir, j'exilerai ma peur…" (Jeanne Mas). Heureusement qu'on nous a expliqué que Nouvel a voulu faire une grande salle où les spectateurs recentrent leur attention sur la scène plutôt que d'admirer les décors et les gens aux balcons. J'ai quand même pensé au Titanic quand je suis descendue dans l'amphithéâtre ou "opéra underground" : une petite salle au niveau -2 pour les gens modestes et la grande salle au 2e étage pour les gens plus aisés. Mais avant Nouvel, il n'y en avait que pour une certaine classe sociale (salle à l'italienne époustouflante avec rideaux rouges et décors dorés) : en "revisitant" l'Opéra de Lyon, comme on peut revisiter une recette de cuisine, entre 1989 et 1993, il l'a agrandi et démocratisé.
Et puis la salle de danse sous le dôme, au niveau +11, vaut le détour, ne serait-ce que par le sport que cela nous fait faire… (place Louis Pradel - en travaux - photographiée depuis un couloir de loges)

(anecdote / "coquille" historique : WEBER 1786 - 1862 26 !)

J'ai ensuite eu le temps d'aller voir les chapelles de la Trinité et de l'Hôtel-Dieu.