Numérotation en généalogie

Quand on cherche ses ascendants, des parents aux arrière-grands-parents, cela fait déjà 14 individus si ceux-ci sont tous distincts; et si on fait de même pour chacun de ces 8 aïeux, on en obtient au maximum 112 de plus (8 x 14).

La numérotation de "SESA-STRADONITZ" attribue le numéro 1 à la personne initiale dont on étudie l'ascendance (niveau 0), le numéro 2 ou 2x1 à son père et 3 à sa mère (niveau 1 ou génération +1), 4 (=2x2) à 7 (= 2x3 + 1) pour les grands-parents (du grand-père paternel à la grand-mère maternelle, niveau 2 ou génération +2), 8 à 15 pour les arrière-grands-parents (niveau 3), et ainsi de suite en remontant l'arbre généalogique. La ligne de niveau p est alors numérotée de "2 puissance p" à "2 puissance (p+1) - 1".

Pour un ascendant numéroté N avec N>1 , cela revient à attribuer le numéro 2xN à son père et 2xN + 1 à sa mère.

Si N est pair, il désigne le père de N/2; s'il est impair, il désigne la mère de (N-1)/2.

Si j'arrivais à compléter mon arbre complètement jusqu'au niveau 8 inclus (arrière-arrière-grands-parents de mes arrière-arrière-grands-parents), j'aurais découvert (2 puissance 9) - 2 ascendants, soit 510 noms distincts ou pas (naissance - mariage - décès autant que possible). Mais ce sera bien moins car un aïeul est déjà "fils naturel" de père inconnu et un certain nombre de filiations sont difficiles à remonter. Sachant aussi que les actes indiquent la lignée officielle, celui qui se déclare père n'étant pas forcément le géniteur… Dernièrement, je suis tombée sur une aïeule du côté maternelle qui a été mariée à 13 ans - âge "nubile" - en 1722 (alors que le jeune roi de France Louis XV réinstalle sa cour à Versailles).