Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pourquoi pas un blog
3 novembre 2011

Hello Charlie !

  À propos de l'incendie au Charlie Hebdo, j'ai entendu ce matin à la radio un commentaire qui fait écho en moi : "La loi islamique n'est pas la loi française" [mis à part les préceptes qui interdisent de tuer / voler / torturer / violer... comme pour n'importe quelle religion]. 
  J'ajouterai : Ceci d'autant moins qu'il y a autant de "lois islamiques" qu'il y a d'interprétations du Coran par les imams d'origines diverses. Cela n'enlève rien au respect que je porte envers les musulmans qui respectent les lois de mon pays, ainsi que ses us et coutumes (sans forcément les pratiquer). On peut toujours aller porter plainte ou manisfester sans rien vandaliser ou brûler.

   La liberté d'expression (dont en particulier la liberté de la presse et des médias en général) est une composante essentielle de la constitution française, tout comme sa laïcité et le fait que c'est un pays où l'on vit à visage découvert depuis toujours  - hors fêtes de carnaval ou bals masqués où l'on est autorisé à se déguiser et à porter un masque de carnaval. La liberté de culte - ou de non culte pour les athées - est complémentaire à cette laïcité dans tout domaine public. La pratique d'une religion, quelle qu'elle soit et quelle que soit la nationalité du pratiquant (français(e) de toute origine entre autres), se doit d'intégrer et même de promulguer le respect du pays où l'on se trouve : le respect de ses lois (dont la monogamie et l'interdiction d'exciser les filles) et de ses symboles (drapeau, hymne national), le respect des lieux et des habitants composants ce pays, dans toute leur diversité. Et la langue de mon pays, c'est le français : La moindre des choses pour ceux qui y vivent ou viennent y vivre, c'est d'apprendre le français et de s'exprimer autant que possible en français avec les autres. Selon moi, l'intégration / la bonne acceptation de l'autre  ne peut se faire qu'à ces conditions.

   Pour conclure, disons que la moindre des choses, c'est d'agir pour améliorer les choses (cadre de vie, rapports avec les autres etc.) plutôt que de les détériorer, dans n'importe quel pays et en particulier celui où l'on vit. On vit dans une société où l'on a des droits et avantages (sans doute plus que dans d'autres pays), oui, mais aussi des devoirs (celui, entre autres, de ne pas abuser du système et de ne pas contribuer à mener le pays à sa perte).

Visages découverts

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité